Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ARTISTES TRAMEURS-TRAMEUSES
18 décembre 2020

LE PETIT SCRIBOUILLE DU TRAMEUR : Buletin N°3

LE PETIT SCRIBOUILLE DU TRAMEUR : Buletin N°3 : Novembre  2019

MICHEL RAGON 
th

MICHEL RAGON : CRITIQUE D'ART, D'ARCHITECTURE, ROMANCIER  VOYAGEUR ET  HOMME DE LETTRES FRANÇAIS

Émission radio sur F.C.:

Le bon plaisir - Michel Ragon (1ère diffusion : 19/01/1985)

Par Jean Daive - Avec Maurice Ragon (écrivain, critique d'art et d'architecture, historien de l'art, historien de la littérature prolétarienne et de l'anarchisme) ; les peintres Jean Chevolleau, Zao Wou-Ki et Jacques Poli ; Jean Chauvin (sculpteur), Jim Dandurand (libraire), Henri Laborit (neurobiologiste) et Maurice Joyeux (ouvrier, libraire, écrivain, militant) - Avec les voix de Henry Poulaille (écrivain) et de Le Corbusier (architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur et homme de lettres) - Réalisation Pamela Doussaud

https://www.franceculture.fr

 

Michel Ragon, né le 24 juin 1924 à Marseille, est un écrivain françaiscritique d'art et d’architecturehistorien de l'arthistorien de la littérature prolétarienne, historien de l'anarchisme et autodidacte libertaire.

Michel Ragon est né par hasard à Marseille le 24 juin 1924, mais il passe toute son enfance à Fontenay-le-Comte dans une famille paysanne vendéenne misérable. Orphelin de père à 8 ans, il arrive à 14 ans avec sa mère à Nantes où il exerce plusieurs petits métiers (garçon de courses, aide-comptable, mécanicien, emballeur...). Déjà passionné de lecture depuis son enfance, il découvre de nouveaux auteurs (RousseauHugoVerneGide...) grâce entre autres aux bibliothèques des appartements que sa mère est chargée de garder. Dans cette grande ville de Nantes, il découvre également la peinture au Musée des beaux-arts de Nantes, où il se rend souvent, ainsi que la musique classique au Théâtre Graslin. En 1943, à 19 ans, il rencontre les poètes de "l'école de Rochefort", Jean Bouhier et René-Guy Cadou et le peintre James Guitet qui restera son ami. Fin 1943, auteur de tracts contre l'occupant allemand, il est recherché par la Gestapo. Prévenu à temps, il s'échappe de justesse et retourne se cacher dans sa famille, dans le bocage vendéen. Il rentre à Nantes en 1944. Mais il n'y reste pas longtemps. Avide de connaissances, de rencontres et de nouveaux horizons, il monte à Paris en 1945.

À Paris, Michel Ragon déborde d'activité.

Pendant vingt ans, il continue à gagner sa vie en exerçant de « drôles de métiers » : il est tour à tour manœuvre dans une fonderie, peintre en bâtiment et commis-libraire, avant de devenir bouquiniste sur les quais de la Seine (1954-1964). Parallèlement à ces activités alimentaires, il publie des poèmes (de 1945 à 1954), des romans (de 1953 à 1968) et, avec son ami Robert Giraud, cosigne un livre de photographies de Robert DoisneauLes Parisiens tels qu'ils sont (1954), une des premières publications de Robert Delpire.

Mais surtout, sa nouvelle existence est faite de rencontres, de découvertes, de voyages. C'est à partir de cette insatiable curiosité des êtres humains et des choses que Ragon va publier des milliers d'articles dans d'innombrables revues et des essais par lesquels il se consacre à faire partager ses enthousiasmes : la littérature prolétarienne, l'anarchisme, l'art abstrait, l'architecture, le dessin satirique.

Ami dès 1943-1944 des peintres nantais James Guitet et Martin Barré, Michel Ragon fréquente dès 1946 les galeries parisiennes où il découvre les toiles de jeunes peintres abstraits alors totalement inconnus : Hans HartungJean-Michel AtlanPierre SoulagesSerge PoliakoffGérard Schneider...

Il est aussi un des premiers amateurs de l'Art Brut : dès 1946 il rencontre Gaston Chaissac et lui consacre un article dans la revue de Poulaille, Maintenant. Il devient ami de Jean Dubuffet. En 1983, il préfacera un catalogue pour La Fabuloserie de son ami l'architecte Alain Bourbonnais.

Il devient également en 1949 le correspondant français des artistes du groupe Cobra (JornDotremontAppelCorneilleConstantPierre Alechinsky…). À cette occasion, il voyage au Danemark.

Comme il est un des rares à s'intéresser alors à tous ces artistes abstraits ou « informels », il devient critique d'art par hasard, par amitié... À partir de 1948, il publie des articles plus ou moins régulièrement dans les revues ArtsNeuf (revue de Robert Delpire), Le Jardin des ArtsArts-LoisirsGalerie des ArtsLes Échos. Il anime la revue Cimaise (revue de l'art abstrait) de 1953 à 1963, puis de 1967 à 1974. Il publie L'Aventure de l'art abstrait en 1956. Dans les années 1950 et 60, il continue à défendre de nouveaux peintres et sculpteurs : Jean FautrierMarta PanAlexander CalderFrancis BaconLouise Nevelson, des peintres de l'école de New York (Franz KlineMark RothkoRobert RauschenbergJasper Johns), Antonio SauraDadoJacques Poli...

Cet intérêt pour des formes d'art peu prolétariennes amènera sa brouille avec Henry Poulaille. Mais Ragon n'a jamais accepté de se laisser enfermer dans aucune chapelle, il s'intéresse à de multiples sujets : la musique contemporaine (Iannis XenakisOlivier MessiaenEric Satie...), la danse contemporaine (Maurice Béjart), le théâtre d'avant-garde (Arthur AdamovRené de Obaldia..., puis Tadeusz Kantor).

Il publie plusieurs ouvrages consacrés au dessin d'humour et à la caricature. Ses amis dessinateurs l'élisent président d'honneur de la SPH (Société protectrice de l'humour) de 1967 à 1976. Il est membre du comité d'honneur de la Maison internationale des poètes et des écrivains de Saint-Malo7.

SOURCE : WIKIPÉDIA : 

Michel Ragon

Pour les articles homonymes, voir Ragon. Œuvres principales Michel Ragon, né le à Marseille, est un écrivain français, critique d'art et d' architecture, historien de l'art, historien de la littérature prolétarienne, historien de l' anarchisme et autodidacte libertaire.

http://wikipedia.org

Quelques documents vidéo : 

th-1

Vidéo avec un ton sentencieux et sérieux par Jean Dewasnes et M.Ragon vu aujourd'hui, c'est assez rigolo.. ( Une émission de qualité fut diffusée sur France Culture ou il sagissait d'une série d'entretien avec Jean Dewasnes qui m'a impressionné à l'époque mais je ne sait plus si l'entretien était mené par M.Ragon ou G.Charbonnier ou un autre encore...J'ai perdu la K7 audio ces entretiens que j'avais à l'époque enregistré, l'INA et F.C. l'on peut-être conservé ...)  :

 


 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité